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Du traité de Versailles (1919) au Traité de Paris (1951) créant la Communauté européenne

« Du traité de Versailles (1919) au Traité de Paris (1951) créant la communauté européenne »

Présenté par Heinz-Hermann Elting et Armelle de Labarre.

Après quatre années d’une guerre terrible, le premier conflit mondial de l’Histoire prend fin à Versailles en 1919. « Paix » pour les uns, « Diktat » pour les autres, le traité contient il en germe les causes d’un second conflit, vingt ans plus tard ?

« Il est plus facile de faire la guerre  que la paix » a affirmé le Premier ministre français Georges Clemenceau à la veille de la conférence de paix de Versailles.

En 2020, nous sommes dans l’année du centenaire de la première tentative au XXème siècle d’établir un nouvel ordre mondial par ce qui est appelé le «  traité de Paix de Versailles. Malheureusement, la paix voulue durable entre les belligérants n’a duré que 20 ans.

Le texte est entré en vigueur le 10 janvier 1920.  De 1939 à 1945, le Seconde Guerre mondiale ravage nos pays d’Europe.

Le Traité de Paris créant la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA) appelé aussi la Pax Schuman, oriente les États européens vers le vivre ensemble. L’Europe de 2020 est le contraire absolu de celle de 1919 et de 1945.

Réservation souhaitée : 0497/73 64 63

Dans la continuité de cette thématique nous annonçons déjà  la conférence suivante du                                   mardi 3 mars à 20H00 : »Regards sur la production artistique de l’immédiat après-guerre » présentée par E.Gregoire.

Les conférences auront lieu dans l’Espace culturel de l’Église de Latour.

50ème anniversaire du Musée de Latour

Latour, le 25 août 2019

                               Invitation

A l’occasion du 50e anniversaire des Musées de Latour

Le Président et les membres de l’A.S.B.L « Les Amis du Patrimoine Latourois » vous prient de leur faire l’honneur d’assister au vernissage de l’exposition

                Les 50 ans d’un musée…

Salle culturelle des Musées de Latour

le samedi 7 septembre à 10h30

 

 

 

 

 

Noël conté de Latour

 

Vendredi 22 décembre 2017 à 19h00 en l’espace culturel des musées de Latour.

Dernière activité de l’année : « Le Noël conté de Latour ».

A   l’approche de Noël, grâce aux contes, légendes et traditions de notre région, Annie et Pierre vous feront passer un agréable moment.

Cette soirée est destinée aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Elle se déroulera dans l’ambiance et le cadre exceptionnel de l’église restaurée. L’entrée est gratuite.

A la fin du spectacle la soirée pourra se prolonger au bar autour d’un bon verre.

Vous pouvez dès à présent, prendre connaissance des activités prévues pour le premier semestre 2018 :

http://www.musees-latour.be

Nous vous présentons nos meilleurs vœux pour 2018.

Déportations 1914 – 1918

Quand on parle aujourd’hui de « déportation », on pense directement aux millions de morts des camps de travail et d’extermination de l’Allemagne nazie, aux résistants envoyés à Bergen-Belsen ou à Dachau, aux Juifs et aux Tziganes exterminés à Auschwitz.

Il suffit d’entrer le mot déportation dans un moteur de recherche internet pour qu’apparaissent des centaines de références sur les camps de la mort.

Cependant, c’est oublier un peu vite les dizaines de milliers de nos concitoyens envoyés de force en Allemagne ou en France pour travailler au service de l’occupant durant la Première Guerre mondiale.

1916 est « l’année phare » de ces déportations avec l’envoi systématique des hommes âgés entre 16 et 55 ans dans des camps de travail. Certains d’entre eux reviendront rapidement au pays alors que d’autres devront attendre l’armistice de 1918 pour revoir leur famille ; de nombreux prisonniers n’en reviendront jamais.

N’oublions pas l’angoisse des familles dont certaines, qui après avoir vécu les massacres d’août 1914, voient partir leur fils ou leur mari.

Mal nourris et logés dans des baraquements mal chauffés et sales, ces hommes arrachés à leur famille refuseront souvent de travailler pour l’ennemi. Leur condition n’en sera que plus difficile.

 

« Déportations 1914-1918 », un livre édité par le Musée des Guerres en Gaume de Latour qui raconte une période méconnue de notre hi

Où trouver le livre :

Chez l’auteur, rue de la Vire, 26

6761 Chenois           063 576725

Destenay Yves, rue des Blindés, 24 6700 Arlon                0494844471

Farinelle Eric, rue du tilleul 85

6730 Tintigny             063 444826

Pierson Agnes, rue Baillet, 22

6761 Latour             063 577435

Denies Danielle, ch. Des naux,3

6769 Robelmont      0486 507177

Les Musées de Latour 063 570115

 

Prix : 12 euros. Frais d’expédition : 2,50 euros

 

 

Saint-Exupéry

Antoine de Saint-Exupéry

Tout le monde sait qu’en 1939, dès la déclaration de guerre, Antoine de Saint-Exupéry se porta volontaire pour combattre dans l’Armée de l’Air et qu’il disparut en mission cinq ans plus tard. Il y a pourtant bien plus à raconter sur son engagement durant le second conflit mondial

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La déportation

 

Les déportations de 1916. Une exposition à voir au nouvel espace culturel des Musées de Latour.

 

Il fait bien froid ce 4 décembre pour tous ces hommes qui s’amassent autour du Collège d’en bas (actuel Athénée de Virton). Sac au dos, vêtements chauds et carte d’identité en main, ils défilent devant l’officier qui trie cette masse de travailleurs potentiels. À gauche, à droite, la liberté ou la déportation.

Ils vivent depuis près de deux ans, sous la botte allemande, ont échappé aux massacres du mois d’août 1914, subissent les vexations, les restrictions et les réquisitions journalières imposées par l’occupant. Voilà que maintenant, il va falloir participer à l’effort de guerre de l’ennemi. Cet ennemi qui par ses pillages, ses démantèlements et destructions d’usines leur impose le chômage et la mendicité. Seules les entreprises utiles à l’effort de guerre allemand travaillent encore. Fermées les usines de Musson, Halanzy, Athus, Longwy, etc. Les machines sont parties en Allemagne ou ont été réduites en ferraille. Les communes aidées par Comité National de Secours et d’Alimentation ont bien trouvé à les embaucher pour des travaux d’utilité publique. Mais le 2 mai 1916, un arrêté du Gouvernement général de la Belgique suspend tous ces travaux entrepris par les pouvoirs publics. Beaucoup de travailleurs sont alors retournés au chômage.

De son côté, l’Allemagne a besoin de main d’œuvre. Trop d’hommes sont partis se battre. Par des campagnes de recrutement successives vantant les conditions de travail en Allemagne, l’occupant essaie de convaincre les travailleurs de signer un contrat avec des industries allemandes. Ces campagnes n’ont guère de succès. Poussés par la nécessité de nourrir leur famille, quelques-uns signent mais la grande majorité refuse d’aller forger en Allemagne l’obus qui tuera le frère combattant sur l’Yser.

Cependant, les industriels allemands réclament des bras et des bras, il y en a encore beaucoup dans les territoires occupés. Le 3 octobre 1916, le Grand Quartier Général fait publier un ordre qui va déclencher la déportation massive des personnes capables de travailler.

Les premiers trains pour l’Allemagne partiront du Borinage puis petit à petit, la déportation s’étendra à notre Province. Le 30 novembre, c’est à Arlon que les hommes sont enlevés, puis le 2 décembre dans la région d’Étalle, le 4 c’est le canton de Virton qui voit partir le même jour près de 600 hommes âgés de 17 à 55 ans. Seuls les chômeurs devaient partir. Finalement, ce sont tous les bras susceptibles de travailler qui sont déportés.

Après un ou deux jours de voyage, les voilà en Allemagne dans des camps, anciennes casernes de l’armée allemande où ils côtoient des prisonniers militaires russes, français ou belges (Münster, Cassel, Meschede, Soltau, Güben, etc.). Il fait froid mais au début, la nourriture est correcte. Et puis, il reste un peu des provisions emportées pour le voyage. Régulièrement, on vient leur demander de signer un contrat de travail. Beaucoup refusent. Alors la quantité et la qualité de la nourriture diminuent. Bientôt, le charbon manque pour chauffer le baraquement où pullulent les poux, les rats et les souris. Malgré la solidarité, certains craquent et s’embauchent chez un industriel allemand. D’autres, à la santé plus fragile, ne reviendront pas. Dans les usines, les conditions de vie ne sont pas toujours meilleures car en Allemagne le ravitaillement fait défaut. La nourriture va d’abord aux Allemands. Les prisonniers et les déportés viennent après.

L’opinion internationale s’émeut de ces déportations. Les pays neutres avec à leur tête l’Espagne, les Pays-Bas et les États-Unis font pression sur l’empereur Guillaume II. Le pape intervient et chez nous, le cardinal Mercier multiplie les courriers au Gouverneur général von Bissing.

Guillaume II cède en partie, ordonnant que les non-chômeurs envoyés en Allemagne, par erreur, soient rapatriés chez eux.

Les premiers retours ont lieu dès janvier 1917. Ils se font suivant le bon vouloir des Allemands. Les hommes rentrent affaiblis et généralement anémiés. Certains ne se remettront pas de cet exil et mourront peu de temps après leur retour.

Mais ce n’est pas fini. Depuis, le 1er janvier 1917, la région de Virton est devenue zone d’étapes. C’est maintenant l’armée qui décide de tout chez nous et les décisions du Gouvernement général ne la concernent pas. Les déportations vont alors reprendre. Cette fois, c’est vers la France et l’arrière-front où les bras des travailleurs vont être utilisés pour creuser des tranchées, construire des routes, défricher, décharger les convois de munitions, etc. Mouzon, Stenay, Romagne, Damvillers, etc. vont accueillir ces travailleurs. Mais contrairement à la première déportation en Allemagne, ici, il n’y a rien pour les accueillir. Les hommes logent dans des écoles, des granges, des usines ou des bâtiments abandonnés. Beaucoup ne reviendront pas et les cimetières de Stenay, Brieulles, Pierrepont ou Montmédy abritent encore les tombes de ces hommes morts d’épuisement ou suites à de mauvais traitements.

Les déportations ne cesseront qu’en octobre 1918. L’armistice verra rentrer les derniers travailleurs d’Allemagne. 120 655 travailleurs belges ont été déportés au cours du dernier trimestre de l’année 1916 dont 58 500 en Allemagne et 62 155 pour les zones de front en France et en Belgique. 2 614 soit 2,17 % ne rentreront jamais chez eux.

 

Patrice Dumont

 

L’exposition sera accessible du 11 septembre au 31 octobre  les dimanches et lundis après-midi, ou sur rendez-vous : 063 57 01 15 ou 063 57 96 64

Journées du Patrimoine 2017

                                 Journées du patrimoine 2017

 Entre Chenois et Ruette, une voie lente a remplacé l’ancien sentier qui longeait la ligne de chemin de fer pour mener au champ d’aviation où se sont déroulés de nombreux meetings aériens. Lors des journées du patrimoine du 9 et 10 septembre 2017, ce circuit sera mis à l’honneur. Il vous conduira à l’église de Latour où vous pourrez découvrir de 10h à 18h une exposition rétrospective sur la construction de la gare de formation et de l’atelier de Latour et sur l’aérodrome intitulée « D’une voie à l’autre » Ce lieu sera également une des étapes du Quizz « Les transmonumentales » Des visites guidées sont prévues  au départ de l’église ou de la voie lente à l’embranchement près du lac de Latour : le samedi 9/9 à 11h, 13h30, 14h30, 15h30, 16h30 et le dimanche 10/10 à 10h30, 11h30, 13h15, 14h15, 15h15, 16h15.

Organisation : les Musées de Latour

Inauguration de la nouvelle aile des Musées de Latour

 

C’est ce 21 avril qu’a eu lieu l’inauguration de la nouvelle aile du Musée Baillet Latour dans l’église rénovée de Latour. Ces travaux, rénovation et muséographie, ont été totalement pris en charge par le Fonds Baillet Latour.

Panorama

Après 3 ans pour arriver à l’accord sur le projet c’est en un temps record qu’il sera réalisé.  En effet les travaux ont débutés début septembre 2016 et terminés le 15 avril 2017. Dés le début le Fonds Baillet Latour avait fixé la date du 21 avril 2017 pour l’inauguration.

Après la signature du bail emphytéotique entre la Ville de Virton et l’A.S.B.L. Les Amis du Patrimoine Latourois le 15 septembre 2016 la phase des travaux pouvait commencer. Le maitre d’œuvre désigné est le service technique de la Province de Luxembourg et son architecte Véronique Pissard. Quelques semaines après la mise en œuvre, Mme Pissard prendra sa retraite et sera remplacée par Véronique Courtoy et ses collaborateurs qui vont respecter les délais et suivre le projet de manière efficace. Si tout cela se déroule sans problème c’est grâce à une entente parfaite entre les services du patrimoine, la Province et l’entreprise BRG et ses sous traitants.

Les fouilles réalisées par le service archéologique du patrimoine ont permis d’avoir de nouvelles informations sur l’église. Les différentes couches d’enduit et peinture confirme la date de construction, début du 16e siècle. La découverte d’un fragment de pierre tombale sous le dallage des côtés de la nef pourrait laisser penser qu’un édifice plus ancien aurait pu exister.

Fragment de monument funéraire découvert lors de la rénovation.
Fragment de monument funéraire découvert lors de la rénovation.

Plusieurs piscines liturgiques ont été découvertes et mises en valeur. Les autels latéraux sont replacés de chaque côté de l’avant chœur. La pierre tombale qui se trouvait dans le porche a retrouvé sa place dans l’avant chœur où sont enterrés plusieurs membres de la famille Baillet Latour.

Dalle funéraire de la famille Baillet Latour
Dalle funéraire de la famille Baillet Latour

La partie muséale consacrée à la famille Baillet Latour et au Fonds Baillet Latour permet, grâce à une technologie de pointe, de voyager dans cette famille du 17e siècle à nos jours. A l’entrée de cette zone vous découvrez une projection continue de vues du village et de son château.

Lorsque vous entrez dans l’église vous découvrez l’espace culturel. Celui-ci a été aménagé dans la perspective de pouvoir servir à différentes manifestations. Un matériel adapté aux expositions, une installation audio et de projection pour les conférences.

 

 

Quelques photos

A l'avant plan Benoit LOORE, Conseiller du Fonds Baillet Latour et Guy van WASSENHOVE, Conservateur du Fonds Baillet Latour
A l’avant plan Benoit LOORE, Conseiller du Fonds Baillet Latour et Guy van WASSENHOVE, Conservateur du Fonds Baillet Latour
Alain DE WAELE, Secrétaire général du Fonds Baillet Latour, Monseigneur VANCOTTEM, Jürgen MEINDL, Ambassadeur d'Autriche, Jan HUYGHEBAERT, Président du Fonds Baillet Latour
Alain DE WAELE, Secrétaire général du Fonds Baillet Latour, Monseigneur VANCOTTEM, Jürgen MEINDL, Ambassadeur d’Autriche, Jan HUYGHEBAERT, Président du Fonds Baillet Latour
Les Ministres Jan Jambon et René Collin et le Maire François Culot
Les Ministres Jan Jambon et René Collin  ainsi que le Maire François Culot
Photos : ROSSI Giorgio

CONFERENCE

Vendredi 21 octobre à 20h00, salle des Troubadours à Chenois

Conférence d’Hugues WENKIN

”Les faces cachées de la chute D’Eben-Emael”

L’état-major général de l’armée belge n’a pu qu’accréditer la thèse allemande de l’assaut surprise mené par une troupe d’élite pour expliquer la perte du fort le plus puissant d’Europe. Les archives belges, enfin consultables, donnent une vision très différente de l’explication universellement admise. Retour sur une tache indélébile de notre histoire militaire.

 

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Le prix d’entrée est de 4 euros (2 euros pour les membres).

Organisation : Les Musées de Latour

Renseignements et réservations : 0497 107357